mardi 29 mai 2012

Défi 5 : bleu

Coucou,

Pas beaucoup de posts, pas beaucoup de vitesse de connexion : je savais, en commençant ce blog, que le vrai défi serait de le faire vivre... Mais en revanche, d'ici peu, je vous enverrai quelques swatchs.

Malgré tout, aujourd'hui, vous aurez droit à deux vernis, dont le deuxième représente un vrai défi pour moi. Il faut que vous sachiez que le bleu, pour moi, ce n'est pas évident. Trop clair, trop pastel, trop layette, trop ciel, trop claquant, trop fade, trop turquoise, trop bleu.

Alors disons que j'ai failli m'en tirer avec ça :

Risqué Novo Azul!
Risqué Novo Azul, autrement dit le "nouveau bleu" de la collection automne-hiver 2012 de la marque, car l'hiver dans l'hémisphère sud, ça commence maintenant. Bien entendu, tout est relatif et ce qui s'appelle hiver au Brésil consiste en "une légère baisse des température accompagnée de précipitations", si on le compare à un hiver en Europe occidentale et a fortiori centrale (hein, Natsuko ?). Oui, mais il faut bien un hiver pour lancer de nouvelles collections. Ce dont les stylistes ne se privent pas.

Ladite collection automne-hiver s'appelle "Tenho que ter...", qu'on pourrait traduire par "Il me le faut !" Marketing infaillible : avec un nom pareil, c'est le craquage assuré.

Je vous raconte sa petite vie :
  • Application : sans histoire
  • Opacité : 2 couches voire même une et demie
  • Reflets : métallisés
  • Séchage : voilà, vous l'avez, votre critère moyen... 

Moi, je l'aime bien, ce premier vernis. Mais un défi est un défi. Alors, j'ai cherché à m'éloigner du foncé, du facile, et voici ce que ça a donné : Passe Nati Dreams, un turquoise à reflets dorés. Lui, il est introuvable en France, contrairement aux vernis Risqué. On se passera donc de son signalement, mais en voyant mes photos, j'ai des remords : j'aurais dû appliquer trois couches.

Passe Nati Sabrina Sato Dreams

Passe Nati Sabrina Sato Dreams
Quand j'aurai bronzé (si j'y arrive, car c'est un autre défi), ce pourrait être un vernis pour aller à la plage, non ?

La question : est-ce un vernis facile à porter ? Dans la bonne société brésilienne, nombre de femmes ne jurent que par les laques, y compris bleues, mais trouvent que le nacré ou le métallisé font vulgaire. On sait que les vernis laque brésiliens ne sont pas mal du tout, mais cette haine du brillant est-elle justifiée ? Vous trouvez que ça fait vulgaire, ce turquoise avec du doré ? Pour ma part, je ne suis pas sûre que le turquoise tout seul m'aurait été. Ou alors, je serais retombée dans mes habitudes et j'aurais voulu plus foncé, toujours plus foncé. Mais un défi est un défi, oui ou non ?

Entre nous, je ricane en douce en pensant que ces dames de la bourgeoisie n'ont pas vu mes holographiques. Pourtant, je ne crois pas avoir si mauvais goût que ça...

Et vous, qu'en pensez-vous ? Le bleu, le nacré ou le métallisé, c'est beau,c'est moche, c'est vulgaire, c'est pour les minettes, c'est pour tout le monde,ce n'est pas pour tout le monde,c'est difficile à porter (barrez la mention inutile) ?

Bises :-*
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mardi 22 mai 2012

Défi 4 : Vert

Mardi, c'est défi ! Et c'est le jour du vert... Musique (¡clic!)

Verde que te quiero verde.
Verde viento. Verde ramas.
El barco sobre la mar
y el caballo en la montaña.

Tout le monde n'a pas étudié l'espagnol ?... Ici, la traduction du Romance sonámbulo de Federico García Lorca, dont la chanson est tirée :-)

Après la musique et la littérature, le vernis ! C'est le Nubar Reclaim. Encore un holo ! Ben oui, j'en suis fadade. Comment, vous ne parlez pas le marseillais non plus ?

Maintenant, vous comprenez pourquoi j'en suis fadade...
Un vert holo, mais plus soutenu que le NFU Oh. Un vert moyen, en fait. Peut-être que je le voudrais encore un chouïa plus foncé, si j'étais créatrice de vernis ? Mais déjà, tel qu'il est, je l'aime d'amour :

  • Application : facilissime, pas besoin d'une base particulière, pas de trous... tout va bien.
  • Opacité : 2 couches sur la photo, 3 auraient été possibles (bord libre un peu visible sur les côtés)
  • Reflets : rhôôôô...
  • Séchage : rapide

Et comme j'avais la fibre créative ce soir-là, je l'ai konadé :



C'est un motif de la plaque XL D qui, bien entendu, dépasse largement la taille de mes ongles, d'où le placement un peu aléatoire du dessin... Je voulais un filigrane, quelque chose qui laisse apparaître l'effet holographique en transparence. Le majeur n'est pas parfait, on voit sur la photo du bas que j'aurais dû essayer de reprendre la petite ligne ascendante qui ne va pas jusqu'au bout...

Alors, défi relevé ?

Bises :-*
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vendredi 18 mai 2012

Hits Mari Moon Cutie Pie

Pas trouvé d'autre titre que le nom du vernis pour l'instant. Heureusement que ce n'est pas un numéro !

Un duo... ou plutôt un multichrome sur une base verte, avec des reflets verts, bleus, violets, pourpres... Les mots n'aident pas beaucoup, il vaut mieux que je vous montre des photos :

Le voilà !

Pardon ! Celle-ci est un peu floue, mais il fallait absolument que je vous montre les reflets et leurs transitions
Deux couches sur les photos, sur une base verte. J'ai essayé sans la base, il est assez transparent, il faudrait trois couches pour un beau résultat.
  • Application : sans histoire mais on voit quand même que sur l'annulaire, il y a un coup de pinceau maladroit (c'est ma faute) non, c'est en surface donc ce doit être autre chose
  • Opacité : 3 couches ou en superposition sur une couleur foncée
  • Reflets : à faire tourner la tête !
  • Séchage : correct
  • Brillance : splendide
Il faut que je vous raconte cette histoire de base verte. Je me demandais ce que pouvait bien faire dans ma collection ce vernis laque vert foncé, presque un « vert-drapeau-brésilien-pour-soutenir-la-Seleção » (je ne suis pas supporter de foot), que je n'avais jamais essayé et qui ne me semblait pas devoir m'aller très bien. C'est en voyant le Cutie Pie que je me suis souvenue de l'usage qui lui était destiné. J'ai dû lire quelque part que le Cutie Pie rendait mieux sur une base, et soit moi, soit la blogueuse avions envie d'une base plus verte que noire, et voilà. Bien sûr, avec une autre base foncée, le rendu sera joli également.

Ouf ! Rassurée. Je n'ai pas acheté ce vert foncé par erreur...

Pour l'anecdote, voilà l'application « en cours de faisage », comme dit une de mes collègues :

Sur l'index, la base vert foncé dont je ne raffole pas, je veux dire sur moi. Et sur le reste, une couche de Cutie Pie : pas assez à mon goût, l'effet duochrome va mieux ressortir à la deuxième couche.


Il vous plaît autant qu'à moi, ce Cutie Pie ?

Bises :-*
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jeudi 17 mai 2012

Le match ! Brésil - Suède

Aujourd'hui, un duel holo !

Voici deux vernis holographiques bleus de ma collection. Ce sont deux bleus très différents : je n'ai pas toute la collection des Hits No Olimpo, mais j'espère bien la compléter...

Je vous ai donc dévoilé que l'un des concurrents est un Hits No Olimpo : Apolo, le bleu foncé de la famille.

Son challenger est scandinave : Siw, de Make Up Store. Je l'ai acheté à l'occasion d'un déplacement professionnel en Suède : un achat en coup de vent dans la boutique Make Up Store de l'aéroport de Stockholm, vite vite, sinon j'allais rater le vol pour Paris. C'est un bleu clair, un clone, autrement dit un dupe, du NFU Oh 65. Ici, une comparaison qui parle mieux qu'un long discours : le NFU Oh serait meilleur, et le Layla encore meilleur, mais puisque j'ai déjà celui-ci et que la différence reste faible, je pense que je vais éviter les doublons (ouf ! j'arrive enfin à faire des économies).

Le bleu clair qu'il m'aurait fallu chez Hits est le Poseidon, mais je ne l'ai pas ! Quand je vous dis qu'il va me falloir toute la collection...

Maintenant, Siw et Apolo vont se battre en duel ! Âmes sensibles, je ne garde cette manucure que le temps de l'organisation du match ^^. Mais pour le bien de la science...

Index et annulaire : Apolo / Majeur et auriculaire : Siw

Est-ce que le combat vous paraît loyal ?

Hits Apolo :
  • Application : simplissime, ne nécessite aucune précaution ni base particulière
  • Opacité : ici, 3 couches mais 2 suffisent pratiquement, la couverture est meilleure que sur les couleurs claires de cette ligne
  • Reflets : holographiques à tomber par terre
  • Séchage : pas mal, sans plus
  • Fini : genre laque

Make Up Store Siw :
  • Application : cauchemardesque comme celle des NFU Oh. Pour le Siw, j'au dû utiliser de l'Aquabase (dont ils ont aussi l'équivalent chez Make Up Store), et là, ouf. Bien attendre le séchage entre deux couches, pas de reprises avant séchage, sinon les coups de pinceaux laissent des trous. Attention également aux imperfections, fissures, pansements, ongles dédoublés : ce type de vernis ne pardonne rien. Une fois ces précautions prises, le jeu en vaut la chandelle.
  • Opacité : 2 couches pour la couverture, 3 couches pour l'uniformité
  • Reflets : cette fois, à tomber raide !!!
  • Séchage : extrêmement rapide
  • Fini : satiné. Pour avoir le même fini que le Hits, il faut topcoater. Mais il brille tellement, même à l'ombre, qu'on peut le laisser en l'état

Alors, qui est le vainqueur, le Brésil ou la Suède ? Difficile de les départager, ils ont chacun leurs bons et leurs mauvais côtés. La force de l'effet holo pour les NFU Oh et autres vernis apparentés comme ce Make Up Store ; la facilité d'utilisation et aussi la richesse en coloris de la collection pour les Hits No Olimpo.

J'ajouterais encore quelques points (après, promis, j'arrête, car ça va finir par vous lasser) :
  • La base de la formule n'est pas la même. Le Hits sent fort ; le Make Up Store et le NFU Oh sentent aussi, mais l'odeur est moins persistante.
  • Les vernis Hits Speciallità (pas seulement les holographiques) ne sont pas exempts de toluène et de formaldéhyde, contrairement au NFU Oh et au Make Up Store (les Scandinaves font très attention à ça). Pour ma part, je ne suis pas particulièrement allergique ni sensible (touchons du bois), donc c'est juste pour info. Je pense aussi qu'il y a des choses beaucoup plus toxiques que le vernis... mais disons que les Hits, ce n'est pas du bio. Enfin, j'ai trouvé un article pas mal fait sur la question, et je le partage avec vous.

Et vous, vous êtes parties sur quel holo ? Pour ma part, je suis heureuse que ces deux-ci trouvent leur place dans une collection que je compte bien continuer à faire grandir (il va finir par y avoir des problèmes de place, mais j'assume)...

Au fait, ça vous semble utile ou futile, les comparaisons ?

Bises (sans formaldéhyde, cette fois) :-*
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Gelée de cassis en direct de la Roumanie

Coucou,

Intro : C'est une histoire à rallonge qui se termine par un jelly sandwich, ce qui, avec la couleur du vernis, contribue à expliquer le titre.

L'action commence, ou plutôt part, de Bucarest où est sise la boutique de l'adorable Natsuko, j'ai nommé PolishinailShop. Vous ne connaissez pas encore ? Pas possible... Aucune excuse...
On clique ici :-)


Que des belles choses qu'on ne voit pas dans les magasins en France et que Natsuko, notre bonne fée, nous fait découvrir pour notre plus grand plaisir. Des belles choses livrées dans des boîtes pleines de jolis timbres à fleurs. Et qu'est-ce qu'il y avait, cette fois, dans la boîte pleine de jolis timbres à fleurs ? Un peu de tout, dont des Moyra. En voici un : le numéro 44.

Les Moyra ont des numéros et pas de nom, mais comme l'étiquette au dos du flacon est moitié en anglais, moitié en hongrois et que le hongrois n'appartient pas à la famille des langues indo-européennes, tant mieux qu'il n'y ait pas de nom car je serais feintée.

Ah, mince. J'ai voulu me prouver que "pourpre irisé" en hongrois allait rester incompréhensible. Mais d'après Google Translate, ça donne "irizáló lila". Ce qui m'évoque quand même plus un lilas irisé que le nombre 44. Ma démonstration est tombée à plat, tout comme ma première impression sur ce vernis.

Nom ou numéro, sur la photo du flacon, c'était un pourpre. Un violet-rouge finement pailleté. Une gelée de fruits rouges parsemée d'éclats cristallisés. Or, sur mes ongles, voilà ce que ça donne (au flash) :


Moi : Alors, t'es un jelly, toi ?
Lui : Ben ouais.
Moi : Ah, bon, d'accord. Simple vérification. Y'a pas de mal.

Comme j'ai posé ce vernis à toute vitesse (encore !), ça a dû le tirer vers le bord libre, ce qui produit un genre de dégradé plus ou moins visible selon la lumière. On aime ou pas ; pour ma part, je pense que ce petit jelly qui fait si naturellement les dégradés va me servir. Mais pour l'instant, il est tout seul :

  • Application : quand tout va bien, y'a rien a dire
  • Opacité : semi-transparent encore après trois couches
  • Reflets : micro-paillettes irisées
  • Brillance : miroir
  • Séchage : bien
Seul, c'est en pleine lumière qu'il est beau. Avec un peu de soleil (pas facile, par ce temps gibouleux), on voit des étincelles multicolores dans la texture. La photo fait ce qu'elle peut, et quand passe une éclaircie, on ne la boude pas :

Un rayon de soleil, ça vous change un vernis
J'ai tenu une journée, en regrettant de n'avoir pas mis une base opaque, car je n'étais pas totalement satisfaite du résultat. Pourtant, je vois là beaucoup de finesse qui demande à être mise en valeur...

Le soir venu, pour ne pas tout enlever, j'ai voulu holographier mon Moyra avec Atena. Allier l'Europe centrale avec le Brésil. Mondialisation dans le vernis. Hypothèse : base rouge + holo rouge = peut-être pas mal. Mais je n'ai pas été complètement emballée. J'étais partagée : faire ma prière à Sainte Acétone, patronne des vernis désespérés ? Attendre la lumière naturelle le lendemain matin (photo prise le soir au flash) pour me décider ? Ou essayer de tout fondre avec encore une couche de Moyra 44 ? C'est ce que j'ai fait, avec du top coat par là-dessus, car je finissais par avoir envie d'aller me coucher, moi. Et là, je me suis quand même dit que je tenais quelque chose de pas mal...

Sous différents éclairages, on voit en profondeur la complexité de la texture : transparence, micro-paillettes, holographique. Bien entendu, les photos sont plus plates que la réalité, mais je ne suis pas mécontente du résultat :

Flash
Ombre
Soleil (c'est là où je le préfère)

C'est nettement mieux, non ?

J'ai d'autres Moyra à vous montrer. Pas tous des jellies, oh que non ! Mais finalement, celui-ci, qui s'annonçait pas simple à apprivoiser, a du potentiel quand on le superpose, vous ne trouvez pas ?
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mercredi 16 mai 2012

Plus on est de folles...

Coucou,

J'ai été invitée par MissIsa à me joindre à un groupe qui fait le challenge des 31 semaines (liste des participantes chez Isa). J'ai commencé bien après elles donc j'ai un gros retard, elles en sont au métallique alors que j'en suis au jaune...

défi Nail Art
Oups ! Les filles : 8  /  moi : 3

 Je me disais que j'allais mettre les bouchées doubles (les ongles doubles ? non, pitié !) pour les rattraper, mais j'ai deux déplacements professionnels consécutifs qui m'attendent et j'ai peur de ne pas avoir assez d'articles à programmer pour combler ce trou de cinq semaines. Je pars ce week-end. Donc, je vais continuer à raison d'un défi hebdomadaire, mais je vais rester à la traîne : vous me pardonnez ? Sachant que je ferai forcément autre chose que vous (j'ai moins de place sur mes ongles, hihihi...).

Sabine, Isa, Kika, Dici, Fantasma, Éléa, Déco, Elia, Sab, j'irai regarder et commenter vos belles images. De mon côté, je verrai si je croise un vernis ou deux pendant ces déplacements : auquel cas, je vous les montrerai sans faute !

Merci encore pour cette invitation et rendez-vous mardi prochain pour le vert. Je vous embrasse !
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mardi 15 mai 2012

Suite et fin : j'aime pas le jaune - chapitre 3

Roulement de tambour... mardi, le jour du défi !

Résumé des épisodes précédents : j'ai tâté du jaune timide, du duochrome, du doré, de l'holographique, du stamping. Le tout en deux vernis, quand même. Mais ça s'appelle tourner autour du pot. Du flacon, je sais, je sais... Il me manque les rayures ou le scotch, les pois, les soleils, les pâquerettes... J'ai pensé à tout ça, bien sûr.

Bon, je pars sur une manucure au scotch. Pour ce faire, j'applique mon jaune de base. Car moi qui exècre le jaune, j'ai fait l'emplette d'un jaune de base. Si, si. Un défi, ça se prépare ; c'est pourquoi, dans mes emplettes de l'autre jour chez Kiko, il y avait un jaune. Parce que je ne vais pas investir plus de 2,50 € (ou était-ce 1,50 € ?) dans une couleur que je déteste, non ? Je ne suis pas radine (la preuve : ma collection de vernis qui croît exponentiellement), mais je ne suis pas prête à mettre le prix d'un Ozotic dans un jaune que je ne vais probablement utiliser qu'une fois, ou tout au plus en déco.

Allons-y dans la joie et la bonne humeur. Première couche. Pfff. Application galère. C'est plein de trous et de coups de pinceaux. Bêrk, ce que c'est moche. Mais on continue. Juste sur une main car je veux pouvoir tout enlever, vite. Je remarque que le vernis s'étale après application et que les coups de pinceaux s'estompent.

Deuxième couche direct sans attendre. Je ne respire plus. J'applique mon vernis champignon au plancher, comme un coureur de formule 1. Troisième couche. Top coat et nettoyage sommaire des cuticules, vite, vite, car l'idée est d'accélérer le séchage pour appliquer le motif par-dessus et me débarrasser enfin de cette hantise.

Et c'est là qu'intervient la justice divine. Une fois la pose terminée, j'ai beau faire, je n'arrive pas à trouver ça moche.

Jugez plutôt :
Moi avec du j... j... jjjaune ? J'ai peine à y croire...

J'ai fait fort, non ?
J'oublie le principal : il s'agit du Kiko 279.
  • Application : j'ai eu peur, mais finalement ça s'est arrangé
  • Opacité : 3 couches
  • Brillance : un beau laqué qui n'aurait pas tellement eu besoin de top coat
  • Séchage : je n'en sais rien au juste, pour les raisons évoquées plus haut

Pour tout vous dire, non seulement j'ai regretté de ne pas avoir fait l'autre main, mais je me suis habituée à ces images. Il y a eu un gros facteur de chance : j'avais choisi ce jaune-ci parmi plusieurs possibles dans mes prix (deux ou trois chez Kiko, il me semble), mais j'étais malgré tout convaincue qu'il ne m'irait pas. C'est tenace, les préjugés.Comme quoi le premier des défis, et non le moindre, est celui qu'on se lance à soi-même.

Pardonnez mes cuticules, je n'ai pas bien fait le ménage. Je pensais fignoler après avoir fait la déco. Mais vous savez quoi ? J'ai décidé de ne pas la faire, cette déco. Et d'oser porter à nouveau ce jaune dans quelques semaines, sous le soleil. Si, si. C'est bien moi qui écris, là. Je ne rêve pas.

Alors, défi relevé ?

Bises :-*
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dimanche 13 mai 2012

Hits No Olimpo Ares

Coucou,

Un holographique rouge descendu de l'Olympe : Arès, le dieu de la guerre !

Il lance des flammes...
  • Application : pas mal. C'est sur ce flacon que j'ai eu un pinceau pas extraordinaire, mais on ne voit rien après la pose. En revanche, quand j'ai voulu réutiliser le vernis, j'ai trouvé qu'il avait un peu épaissi. Il lui faudra quelques gouttes de diluant (déjà ?)
  • Opacité : 3 couches sur la photo, mais j'aurais pu le superposer sur une base rouge, cela m'aurait évité de le gaspiller
  • Reflets : holographiques fulgurants !
  • Séchage : peut mieux faire (il faut bien que je trouve un point à améliorer même pour les dieux de l'Olympe, non ?)

Alors, ce rouge divin, il vous plaît autant qu'à moi ? Vous ne lui trouvez qu'un seul défaut : la petitesse du flacon ? Bienvenue au club...

Mais attendez, ce n'est pas tout...

Une recette brésilienne piquée sur Esmaltes da Kelly, le blog d'une vernis addict, holo addict qui fait notamment des vernis au Spectraflair (je vous avais promis des voyages : nous partons dans la blogoshère lusophone) : une base noire quelconque et Ares en superposition. Recette d'origine (ses ongles sont plus beaux que les miens).

J'ai vite refait la même chose :

Pas froid aux yeux, ni peur du noir...
J'ai appliqué une seule couche, mais c'est là que j'ai trouvé que mon Ares avait épaissi...

J'ai fait un essai sur l'autre main avec Atena et naturellement, c'est splendide aussi. Les reflets tirent plus sur le violet. Je ne sais pas quelle superposition j'aime le mieux, mais c'est ma main droite que je n'aime pas... Par conséquent, photo à suivre.

Vous aimez ?

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J'aime pas le jaune : chapitre 2

Résumé du chapitre précédent : j'aime pas le jaune.

Bon, ça va, tu l'as assez dit. Au fait.

J'ai pensé contourner le problème avec du jaune holographique. Et ça, justement, j'ai. Un vernis essayé juste sur un ongle, ou alors en superposition.

Le voici, le voilà : le Catherine Arley 807. Je l'avoue, les Catherine Arley holographiques, c'est comme pratiquement tous les holographiques : il me les faut, surtout si je n'en ai pas d'autres de couleur semblable.

Les holos Catherine Arley, c'est de l'holographie modeste, en fait de fines paillettes (d'où un certain "grain" dans le fini) dans une basse plutôt lisse et satinée. Beaucoup de couleurs (je ne les ai pas toutes et il semblerait que certaines fabrications soient arrêtées) trouvables en partie sur des sites ici ou là. De toute façon, ces vernis sont intéressants même s'ils ne prétendent pas me laisser sans voix comme les Glitter Gal, les NFU Oh ou les Hits No Olimpo. Ils sont différents, voilà tout.

Le 807 : ça, pour un jaune, c'est un jaune. C'est même la raison pour laquelle j'avais pensé à lui pour le défi.Ou alors, disons, un doré. Mais l'holographie, même en plein soleil, il faut la chercher bien davantage que dans les autres vernis de la collection. C'est encore au flash qu'on la voit le mieux. Bon, ceci dit, je l'aime quand même. Je l'aime beaucoup. Je n'ai pas d'autre doré qui ait cette douceur.

Assez causé. Le voici :

Doré ou holo ? Plutôt doré, non ?

Un peu holo quand même... et doré aussi. Jaune, sans aucun doute.
  • Application : impeccable
  • Opacité : 3 couches
  • Reflets : à nuls autres pareils, même si l'effet holographique n'est pas prédominant ici
  • Séchage : ben oui, il faut bien un point faible

Il a même eu droit a un traitement de faveur
 Je lui ai même fait cadeau d'une petite konadicure avec des motifs pas trop couvrants (vernis stamping marron Konad, plaque XL B). J'ai tamponné mon motif de façon aléatoire, ce qui ne me semble pas gênant sauf pour le motif empiétant sur l'annulaire. L'auriculaire, en revanche, je l'ai légèrement foiré. Mais je crois que je vais garder cette idée, en essayant de faire mieux la prochaine fois.

Alors, qu'en dites-vous ?

Bises et à mardi pour le dénouement de mon roman jaune...
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China Glaze Pink Plumeria



Bonjour,

Voici un China Glaze reçu dans la Kristal Box de mai : Pink Plumeria, de la collection "Summer Neons".

En ouvrant la box, ma première réaction a été de penser que je n'aurais jamais commandé ce vernis. Mais justement, si j'ai voulu jouer à la box, c'est bien pour essayer des nouveautés que je n'aurais pas choisies de moi-même.

Néon, ouais, passe encore, quoique. Tout dépend de la couleur. Va pour le fluo ou le flashy, histoire de sortir des sentiers battus. Tout de même, pardonnez mes excès de langage, mais je me suis demandé si cette plumeria ne faisait pas plus rose pétasse que rose pétant, dans le flacon. Pourtant, a priori, je ne trouve aucune teinte vulgaire en soi, si elle est bien appliquée, pas écaillée et qu'elle se marie bien avec la carnation. Alors, foin des préjugés et zou, on se l'essaie, ce vernis. Exécution, pas plus tard qu'hier soir.

D'abord, je vous montre des photos qui ne sont pas de moi. Au vu du flacon et en lumière naturelle, je m'attendais à ça : un rose franc et massif. Ça pique les yeux mais ce n'est pas mal, non ? Seulement, sur moi, ça a plutôt donné ceci : un rose corail, un rose-orangé franc et massif. Je dois dire que j'ai effectué mon test  "à l'aveugle", autrement dit sans avoir fait aucune recherche de swatches auparavant (je vous rassure, j'ai les yeux ouverts derrière mes lunettes lors de l'application).

Maintenant, sur moi :

Voilà à peu près ce que ça donne comme couleur. Pas de problème, ça ressort dans l'ombre.

L'éclairage a rendu la teinte encore plus orangée, mais on voit mieux le fini et les micropaillettes dorées

Essai de mise en scène pour lui donner un peu de délicatesse, mais ce n'est pas dans sa vraie nature. En revanche, la matité ressort.

Je vous l'avoue, je suis déçue. Mais d'abord, c'est un néon et je ne cours pas après. Ensuite, dans "Pink Plumeria", j'ai vu le Pink, donc j'ai pris ce vernis pour un rose, mais je n'avais pas vu la plumeria :


http://www.mauiplumeriagardens.com/images/garysrainbow%202.jpg

Ah, voilà, tout s'explique ! C'est joli comme fleur, mais le rose avec du jaune dedans, autrement dit le corail, est une teinte qui me joue des tours. Trop clair, pas assez saturé, trop saturé, trop jaune, trop saumon, trop ceci, trop cela... Pas facile de tomber sur le bon.

De plus, c'est un néon, ça sèche mat. Mais comme le Pink Plumeria est légèrement nacré (micropaillettes dorées), le fini est plutôt plastique satiné. Je me suis amusée à topcoater pour voir si la version brillante passait mieux, mais je n'ai toujours pas accroché et du coup, j'ai tout enlevé. De ce fait, vous ne verrez pas de photos en lumière naturelle (les photos ci-dessus ont été prises hier soir au flash).

Bon, je vous fais quand même sa fiche signalétique :

  • Application : facile
  • Opacité : trois couches
  • Brillance : pas tout-à-fait mat, plutôt satiné
  • Séchage : je dirais rapide mais une fois les photos prises, je ne l'ai pas gardé


Bref, j'aime moyennement et même quand j'aurai bronzé un  peu et éventuellement réussi à faire pousser un peu mes ongles, je continuerai à aimer moyennement. Mais au moins, j'aurai essayé.

Qu'est-ce que j'en fais ? Je le garde et j'essaie de l'utiliser en décoration, ou je vous propose de l'adopter (une seule utilisation, trois couches sur une main) ?

Bises :-*
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samedi 12 mai 2012

J'aime pas le jaune : chapitre 1

Certains jours, je me flanquerais des baffes. Et sans attendre que le vernis sèche, encore (au risque de couvrir mes ongles de traces de cheveux). Mais quelle idée j'ai eu de me lancer dans un défi avec du jaune, alors que je hais le jaune.

Je hais cette couleur en aplats, s'entend. Je ne consens à porter du jaune qu'en motifs (imprimé, détail), en mélange (orangé, jaune-vert) ou en version métallique (or)

Souvenir d'enfance : ma mère m'avait acheté une robe jaune citron. "Allez, mets-la, ça te va bien, tu es brune". Oui, mais brune au teint clair (comme ça, vous apprenez quelques détails me concernant, par la même occasion) et je trouve depuis  toujours que le jaune me donne mauvaise mine.

Ma méfiance envers le jaune me conduit aussi à l'exclure de la décoration. Passe encore en petites touches, mais je n'aurai jamais de murs jaunes, de draps jaunes ni de rideaux jaunes.

En revanche, parlez-moi de boutons d'or, de renoncules, d'un poulet jaune fermier ou d'œufs au plat et là, j'aime bien le jaune.

En résumé, je suis censée poster, ou programmer, un swatch ou une déco avec du vernis jaune pour mardi prochain. Et je n'en veux qu'à moi-même de tenir un blog de vernis, de me lancer dans un défi et de me plier aux règles. Parce que je ne vais pas vous resservir un des oranges de l'autre jour. Ça ne se fait pas. Ni du vert-jaune, ni du beige que j'aurais pompeusement baptisé "jaune désaturé". Ni du bidouillage photo. Je vous dois bien ça.

Alors, je fais des essais. Je me prépare psychologiquement. Parce que, pour tout vous dire, pendant longtemps, le seul vernis ressemblant à du jaune, dans ma collection, c'était le duochrome jaune-rose que voici :

Sally Hansen Nail Prisms South Sea Pearl. Longtemps, mon seul vernis ressemblant de près ou de loin à du jaune. Pourtant, sur cette photo, aucun doute n'est permis, même sur les ongles.
Ce n'est pas le vernis que je vais vous montrer pour le défi du jaune. Mademoiselle Sally Hansen ne concourra pas. Mais elle a bien failli s'y coller...

Je vous le présente quand même, ce vernis, puisqu'il est là :
  • Application : très fluide, gare aux coups de pinceau (fin, d'ailleurs) et aux défauts de surface sur l'ongle. Avec 3 couches, tout s'arrange.
  • Opacité : guère. Deux ou trois couches sur la photo ? Je ne sais plus. Les autres Nail Prisms, plus foncés, sont sûrement plus opaques. Par contre, en recouvrement, aaahhh...
  • Reflets : duochrome rose-jaune allant jusqu'au jaune-vert. La pub dit "Un arc-en-ciel dans chaque flacon", et c'est mérité.
  • Séchage : rapide
  • Tenue : bonne, pour autant que je puisse en juger car j'aime changer souvent
Sally Hansen est une marque américaine restée longtemps introuvable en France. Mon premier flacon de Nail Prisms était un souvenir de voyage : j'avais eu du mal à choisir, mais j'avais fini par me décider pour cette teinte qui me semblait facile à porter et j'avais vaincu ma réticence envers le jaune au point d'user et abuser de ce vernis. Malgré tout, un jour, le destin du jaune a fini par frapper : le flacon m'a échappé des mains et s'est brisé. J'ai quand même fini par le remplacer même si, désormais, je préfère des teintes plus soutenues. Mais justement, c'est là l'intérêt de cette teinte-ci : un duochrome clair qui sorte de l'éternel blanc irisé bleu.

Ma petite tête me dit que ce vernis ferait une base de déco sympa pour les veinardes qui ont les ongles longs. Mais peut-être sa brillance serait-elle trop présente ?

Une petite photos pour la route, pour vous montrer que ce n'est pas du jaune :

Ça va, c'est pas trop jaune ?
Le seuil de tolérance au jaune n'est pas atteint mais avouez que si je vous avais sorti ça le jour du jaune, vous auriez été déçues...


Bientôt, la suite de "La Marque Jaune"... Ne manquez pas les prochains épisodes et d'ici là, n'hésitez-pas à me raconter, vous aussi, ce que vous pensez de la couleur jaune.

Bises :-*
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mardi 8 mai 2012

Défi 2 : l'orange, ça se dégrade

Bonjour,

Deuxième semaine de défi... irai-je jusqu'au bout ?

Aujourd'hui, c'est l'orange. Je m'étais dit que ce serait facile car j'en ai plusieurs : du coup, mon choix a été de ne pas choisir. Cette teinte d'été méritait d'être évoquée cinq fois, histoire de faire enfin venir les beaux jours.

Alors, voici mon filet d'oranges :


De bas en haut, ou du plus clair au plus foncé :

Auriculaire : Mavala 182 Fresh Melon. Acquisition récente. Qui ne craque pas pour les Mavala : petite taille, petits prix, plein de couleurs... le droit à l'erreur. Lors de la première application, j'avais été déçue : les pastels, ça ne pardonne pas les stries, les imperfections, les fissures. J'ai beau utiliser polisoir et base, j'ai du mal à trouver un pastel indulgent, et celui-ci n'en fait pas partie. Il faut que je continue à essayer de domestiquer la bestiole, d'autant qu'ici, en dégradé, je la trouve bien sympathique. Pas vous ?
Pastel genre crème glacée, fini à peine nacré, légèrement satiné. 3 couches pour dissimuler les petites misères.

Annulaire : Peggy Sage 394 Mandarine Girl. Je me suis mordu les doigts d'avoir acheté celui-ci, je craignais qu'il ne soit un doublon du prochain. En fait, c'est bien une teinte intermédiaire. J'avais juste fait un essai (jamais photographié) de ce jaune-orangé que j'ai hésité à porter jusqu'à ce jour... J'attends l'été.
Crème pas très opaque (c'est peut-être aussi ce manque d'opacité qui me gênait). 3 couches.

Majeur : Risqué Laranja Siena. Do Brasil :-) Un vrai orange pour temps de soleil. Il faut que je bronze. Pas très opaque mais laqué très brillant, ce qui ne se remarque pas sur la photo car la lumière tombe sur l'auriculaire. 3 couches à moins qu'on aime voir le bord libre.

Index : Catherine Arley 707. Lui, c'est la "pièce rapportée", l'étranger de la série. Je n'avais pas de teinte intermédiaire entre le Laranja Siena et la couleur du pouce, alors j'ai pris ce rouge-orangé fluo qui ne s'éloigne pas trop, mais je ne suis pas totalement convaincue par mon dégradé. Très peu porté à cause de sa couleur tellement claquante que j'avais pensé avoir fait une erreur en l'ayant acheté. En France, on connaît les Catherine Arley holographiques mais celui-ci n'en est pas un, il a de légers reflets dorés (invisibles ici) et un fini satiné presque mat. Bon, mais il ne s'adapte pas si mal que ça, mon étranger, pas vrai ? 2 couches ont suffi.

Pouce : Flormar 236. Commandé chez Polishinail. Lui, c'est vraiment un rouge-orangé presque vermillon, une teinte d'éruption volcanique avec de l'or dedans. 2 couches seulement : on ne dira jamais assez de bien des Flormar. Et à ce prix-là...

Moi, j'aime bien quand ça claque. J'aime bien un peu de douceur aussi. Et là, j'ai tout. L'ensemble n'est pas parfait : je comptais faire quelque chose en plus, alors je n'ai pas mis de top coat. Et il y a le problème de la quatrième teinte qui n'est pas parfaitement dans la suite des autres, bien que la photo le laisse croire. Mais je pense que je vais refaire ce dégradé en été, en automne, en hiver. Mais vous, qu'en pensez-vous ? Vous trouvez que ça jure ? Aimez-vous ces couleurs ou vous font-elles hausser les sourcils ?...

Bises acidulées :-*
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samedi 5 mai 2012

Catherine : chapitre 2

Bonjour,


Comme promis, un deuxième chapitre Catherine Arley holographique avec le 806. Il est bronze-orangé dans le flacon, mais je l'ai trouvé bien plus vif sur les doigts.

Lumière artificielle : holographie visible. Couleur plus lumineuse que dans le flacon.

À l'extérieur (photo prise le soir), il tire sur le rouge-orangé. En faible luminosité, l'effet holographique ressort peu mais j'aime bien la texture.
  • Application : toujours bien
  • Opacité : 2-3 couches, utilisable en recouvrement (1 couche) sur des couleurs chaudes
  • Reflets : on voit moins "l'arc-en-ciel" que sur d'autres holos mais l'effet est là, et est d'autant plus original sur cette couleur
  • Séchage : hum...

J'aurais pu garder ce vernis pour le deuxième défi (l'orange), mais j'ai pensé à autre chose. Je vous montrerai ça d'ici peu.

En attendant, celui-ci vous plaît ?

Bises :-*

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Vert bouteille, éclats de verre



Bonjour,

Pour changer, je me mets au vert. Au vert foncé : le Secret Green de Peggy Sage. Depuis quelque temps, j'avais envie de porter à nouveau ce vernis qui fait partie des "membres fondateurs" de ma collection, mais depuis, j'ai voulu jouer avec mes nouveaux achats, alors... Et puis, j'ai tout de même fini par assouvir mon envie.

Voilà ce qu'il donne :
Peggy Sage Secret Green

Vert bouteille ou vert sapin irisé. La photo permet de voir les reflets, mais il faut savoir que la base n'est pas tout-à-fait noire. Un jour, j'ai eu un dialogue à propos de ce vernis avec une dame dans un magasin :
- Il est beau, ce vernis... c'est du gris ?
- Non, du vert... enfin, moi, je le vois vert. [Rassurez-moi, chères lectrices, dites-moi qu'il est vert...]
- Et il doit être cher, non ?
- Pas du tout, c'est un Peggy Sage acheté chez Bleu Libellule (vous savez, Madame, les produits pros vendus au grand public en bas du centre commercial Machinchose) à moins de 6 euros.
- Ah bon ? Pas possible...
- Si, si, je vous assure...

Revue de détail :
  • Application : bien (c'est une bonne chose de ressortir des vernis existants, ça permet de constater qu'ils ont besoin d'un peu de diluant)
  • Opacité : 2 couches mais, comme je l'ai écrit plus haut, le mien est devenu un peu épais avec le temps
  • Reflets : irisés verts hypnotiques [nan, nan, je ne dirai pas "shimmer" en français] 
  • Séchage : un peu lent peut-être 
Déjà, tout seul, je l'aimais bien ; mais j'ai eu envie de lui apporter quelque chose en plus... Alors, je lui ai fait sa fête avec les flakies du NFU Oh 039. Au flash, le flacon renferme des millions de lucioles...




Des photos sous divers angles et avec divers éclairages pour que vous puissiez juger des reflets changeants. Je trouve que par contraste, le vert du fond ressort plus noir, mais justement, je voulais que la nuance soit différente. Et les flakies allant du vert au bleu ressortent beaucoup (1 couche seulement). Cela m'évoque tantôt la carte d'un archipel, tantôt Matrix Reoladed, tantôt... Bref, j'ai adoré cette superposition. Et vous ? 

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Un peu de douceur dans un monde de brutes

Coucou,

Franchement, porter un vernis holographique quand il n'y a pas de soleil, a-t-on idée ? Eh bien moi, si, c'est le genre de bêtise que je fais.

Alors, je vous le montre, ce vernis sur lequel le soleil n'a pas brillé : c'est le Catherine Arley 672. Couleur indéfinissable d'un rose poudré, passé, quelque part entre le vieux rose, le rose grisé, le rose mauve...

À l'intérieur sans flash. Est-ce qu'un petit rayon de lumière voudra bien entrer par la fenêtre ?


Allez, soleil, montre-toi... Ici, on voit bien un genre de fini satiné voire velouté, très doux.



Bien sûr, c'est de l'holographie modeste, plus brillante qu'éblouissante et dont le fini fait penser soit à une étoffe, soit à de la pierre polie. Mais justement, cette texture propre aux Catherine Arley, je ne la trouve pas désagréable.

Voici donc le moment d'attribuer des notes à l'élève Arley Catherine :
  • Application : excellente élève, s'applique très bien et n'a pas besoin qu'on lui apprenne les bases (j'ai utilisé ma base antistries habituelle, pas d'Aquabase ni rien de particulier). Aspect lisse sans coups de pinceau. C'est l'une de ses qualités premières.
  • Opacité : 3 couches
  • Reflets : sait combiner l'holographie et la douceur
  • Séchage : la seule chose que cette élève ne fasse pas vite, c'est sécher. Il lui faut une petite demi-heure. Mais elle est tolérante, car les top coats ne l'empêchent pas de montrer sa vraie nature.
L'avis du conseil de classe est donc très favorable. Catherine va continuer à s'appliquer...

La question est maintenant de savoir où trouver ce vernis ailleurs que dans mes tiroirs. Le mien, je l'ai acheté en Russie (ben oui, j'ai de la chance, j'ai ramené des souvenirs de voyage...) mais on peut le trouver en France. Il est chez Atouts Charme et d'autres couleurs se trouvent sur Stick & Nails. Si vous voulez le commander en Europe de l'Est, les prix sont intéressants même compte tenu des frais de port sur Beautycosmetic, en Bulgarie. Cette boutique en ligne fonctionne très bien, mais je vous recommande de rechercher des swatchs avant de commander, car il n'y a comme images que des nuanciers qui ne sont pas très fidèles. Et puis, votre Juju a la tête comme une passoire pour les numéros. Dites-moi rose holographique poudré légèrement grisé, même en mauvais anglais, voire en bulgare avec un traducteur automatique, et là, je pige... Je vous promets de continuer à photographier mes Catherine Arley ; comme ça, vous pourrez juger sur pièce.

Bises holographiques pour faire venir le soleil !
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mardi 1 mai 2012

1er mai : le rouge, couleur de circonstance et de défi

Coucou,

Aujourd'hui, premier mai, je viens vous parler d'une couleur dont il est beaucoup question aujourd'hui : le rouge.

Le rouge, c'est tout ça à la fois : la vie, la séduction, le sang, les fleurs, la violence, la passion, la chaleur, le feu, le vin, les fruits, les baisers, l'interdiction, le danger et que sais-je encore.

Avec du rouge : fleurs et grrr...
Et en vernis à ongles, le rouge, c'est le classique, la valeur sûre, la couleur absolue, celle qui ne permet pas l'erreur, celle qu'il faut absolument avoir trouvée après un choix soigneux... ou, au contraire, qu'il ne faut surtout pas avoir.

J'entends déjà celles qui disent : "Beûrk, du rouge, je n'en porte jamais : ça fait mémère".

C'est donc sur ces clichés (avec, contre, de, par...) que je démarre le défi 30 jours, qui s'ouvre par le rouge. Eh oui, à peine ai-je ouvert mon blog que je me lance déjà dans le défi 30 jours. Ou plutôt 30 semaines, afin de pouvoir tenir le rythme. J'ai un peu le trac, mais bon, je me jette à l'eau !

D'une manière générale, le rouge me va bien et j'ai donc quelques vernis rouges dans ma collection.

Celui que j'ai choisi aujourd'hui, je l'ai acheté au Brésil : c'est le Risqué Gabriela.

Pour les connaisseurs, le nom évoque un grand roman de la littérature brésilienne : Gabriela, girofle et cannelle, de Jorge Amado. Pour une histoire d'amour, il faut un rouge passion. Ou, si on prend le problème dans l'autre sens, pour baptiser un rouge passion, il faut trouver le nom d'une histoire d'amour. C'est sûrement ce qu'ont fait les marketeurs de chez Risqué.

Mais vous êtes venues pour voir le vernis, pas pour que je vous parle de littérature. Quoique...




  • Application : vous n'avez rien contre les pinceaux un peu fins ? sinon, bonne.
  • Brillance: laque de folie même sans top coat (mais j'en ai mis... voir ci-dessous)
  • Opacité : 2 couches comme sur les photos
  • Tenue : je ne prendrai pas le temps d'en juger car j'ai horreur du rouge écaillé (de tous les vernis écaillés, d'ailleurs)
  • Séchage : pas mal, mais j'ai topcoaté
Vu la brillance laque impeccable (j'ai d'autres vernis laque brésiliens qui ont cela en commun), j'aurais pu me passer de top coat, mais mon idée de départ était de faire une petite déco au scotch. J'ai donc voulu accélérer le séchage, ai appliqué mes bandelettes de scotch sur un ongle, puis mon deuxième vernis, ôté le scotch et dit : "Mvouais... finalement, je crois que Gabriela est assez grande pour se défendre toute seule". Mes petites rayures, je les garde pour une prochaine fois, avec ce vernis ou un autre.

Alors, que pensez-vous de ce rouge laque ? Si vous l'aimez et que vous n'avez pas la chance d'aller le chercher au Brésil, pour celles qui vont passer des vacances au Portugal, il y a des magasins qui vendent des vernis brésiliens. Et en France, il y a le site Parlez-en aux copines.

À bientôt pour de prochains épisodes du défi : l'orange, puis le jaune, une couleur qui, contrairement au rouge, ne me va pas très bien, mais j'ai ma petite idée...
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