Y a-t-il une manucure dans l'avion ?

Enfin, je vous écris ! Je ne vous oublie pas, mais un déplacement professionnel m'a amenée à avoir un rythme un peu différent. Bientôt, un article sur ma destination, sachant que ce blog reste avant toute chose une histoire de vernis, mais tout d'abord, voilà ce qui se passe quand mes ongles partent en voyage. Notamment en avion. En premier lieu, qu'est-ce que je mets dans la fameuse trousse de toilette transparente qui va dans le bagage à mains ? De la crème pour les... mains, le vernis en cours, une lime et des disques imprégnés de dissolvant. Et aussi du dentifrice, du déodorant, des échantillons et toutes les autres choses que je fais rentrer dans une contenance d'un litre. Ensuite, avant, pendant et après le vol, j'hydrate. Car l'air de l'avion est horriblement sec. Mes cheveux se raidissent, ma peau tire, mes ongles sont friables, et le vernis peut les aider à mieux résister aux chocs. J'ai beau faire attention, accéder au coffre à bagages ou ouvrir la tablette peut rapidement occasionner une casse. J'avais aussi constaté que mes ongles se recourbaient davantage sous l'effet du manque d'humidité, mais ce qui ne m'était encore jamais arrivé, c'était ceci : 

... mes ongles s'étaient tellement recourbés que le vernis s'en détachait ! Certes, ce n'était pas une grande perte mais une manucure vieille de trois jours et demi que je comptais bien faire disparaître à l'arrivée. Mais je ne m'attendais pas au retrait total de la pellicule de vernis !

Petite précision toutefois : la méthode "peel-off" n'a fonctionné que sur un ongle. Je n'ai pas supporté cette manucure orpheline et j'ai tout enlevé avec les disques de dissolvant...D'où leur utilité.

Conclusion : en avion, continuer à hydrater beaucoup, et se méfier des vieilles manucures qui commencent à s'écailler.

Vous est-il arrivé une mésaventure de ce genre ?

Bises et à bientôt pour quelques détails sur ma destination :-*

Le printemps est d'humeur sombre

Aujourd'hui, la météo pourrie me pousse à publier une manucure de cet hiver. Archi-simple : juste un accent nail. Les deux vernis viennent de chez Golden Rose : le bordeaux mat est le 7 et les paillettes, le Jolly Jewels 117. 

Non, je n'ai pas fait d'entorses à mes principes et je ne me suis pas offert le fameux Deborah Lippmann Cleopatra in NY... mais le Jolly Jewels n'est-il pas tout proche ? Pour cette fois, j'ai eu envie d'en faire un bijou plutôt que d'adopter le total look. Quant au mat, il devient plutôt satiné après une journée comme on le voit sur la photo, mais cet effet n'est pas désagréable.

En attendant des manucures plus ensoleillées, je vous embrasse :-*

Le vampire vous embrasse

Histoire d'aller à contre-sens, je vous invite à partager une manucure pas du tout de saison, avec encore un indie en guest star : Black Cat Lacquer Bloody Kisses. Ce sont des paillettes rouges, roses, vermillon... dans un gel noir transparent. Et voilà ce que ça donne :

Il a fallu de nombreuses couches pour obtenir un fond noir, mais j'avais envie d'essayer de voir les paillettes en profondeur comme dans le flacon. Je suis partagée : j'aime, je n'aime pas, j'aime, je n'aime pas... La prochaine fois, je mettrai moins de couches sur du noir, et puis voilà. Les contours n'en seront que plus nets. Autre souci : j'ai eu beau sècheviter en deux couches (ça fait beaucoup d'épaisseurs, tout ça), le tout est devenu semi-mat après une journée. La surface était pourtant plutôt lisse... moi pas comprendre. 

M'enfin, j'aime bien les paillettes, le rouge, le noir, alors qu'est-ce qui ne va pas dans cette manucure ? Peut-être le commentaire de ma collègue Artémise qui a cru que j'avais utilisé du rouge avec le OPI Spotted - que je n'ai plus puisqu'il est parti chez Fefa, hahaha. Je vous avais déjà présenté Cunégonde, ma collègue anti-nail art. Voici maintenant Artémise, celle qui croit s'y connaître en vernis. Bien sûr, je ne ramène pas ma fraise et je dis "mais non, c'est juste des paillettes".

Pour couronner le tout, c'est l'enfer à ôter, mais je m'y attendais. Papillottes vampiresques, par conséquent.

Bilan : j'aime plutôt bien ces baisers sanglants, mais sans plus. Je ne les reporterai pas de sitôt. Et puis, il va faire beau. Et enfin, je préfère vous faire de vraies bises :-*

Je vous écris depuis un glacier

Voici une de mes dernières acquisitions : Ninja Polish Mystic Glacier. En voyant les swatches, j'ai su qu'il me le fallait et j'ai commandé toute affaire cessante. Quinze jours après, il était entre mes mains, dans mes mains... sur mes mains.

Il est un peu transparent comme on peut le voir sur la photo à contre-jour (trois couches, pourtant). Certaines aiment ça, pourtant moi, je ne m'y fais pas. Je l'essaierai donc sur des bleus ou des noirs. Mais ces reflets, ces reflets ! Ce n'est plus du multichrome mais du méga-giga-infinichrome...

En fait, je ne me trouve pas vraiment sur un glacier, mais il fallait que je vous montre ce vernis à couper le souffle. Ça me paraît propice pour vous souhaiter une bonne semaine (non pas de vous couper le souffle mais de partager ce magnifique bleu).

Bises vertigineuses :-*

Nail mail avec plein d'émotion dedans

Samedi dernier, ma boîte aux lettres a débordé ! Merci, les copines !

Un superbe lot que m'a fait gagner La p'tite curieuse :

Vue d'ensemble !

Le magnifique Orly Velvet Rope et mes ongles qui n'attendent que lui

Mon kit du petit chimiste !

Il y avait aussi une collection de nudes ELF qui m'a tout de suite donné l'idée de faire des dégradés. Et puis des bijoux, des friandises, un petit mot adorable... <3

Et ensuite, surprise ! Agathezepower m'a gâtée aussi après tous nos échanges sur les couleurs du printemps : son Essie préféré (Bahama Mama), un rose et un mauve absolument printaniers (je cite Agathe : on va dire que c'est une couleur lavande parce que la lavande, c'est de chez elle), des boucles d'oreille, une jolie carte, le tout dans une enveloppe parfumée à la lavande...

De la lavande partout

Vous vous souvenez de la manucure à la lavande d'Agathe pour laquelle j'avais eu un coup de coeur ? Voilà une claire allusion...

Et voici Essie Bahama Mama aussitôt étrenné. Agathe a lu dans mes pensées, j'adore cette couleur !

Quatre jours après, il est toujours sur mes ongles. Je vais juste le rafraîchir un peu car mes ongles poussent aussi vite qu'ils cassent. Semaine de boulot chargée, guère le temps de manucurer et pas question de nailarter, mais la vue de cette superbe laque pourpre me remonte le moral en même temps qu'elle me remplit d'émotion... Je pense très fort à vous, les filles, et je vous embrasse fort :-*

C'est lui, le morse

Grossière erreur : je n'avais pas encore porté I am the walrus de Enchanted Polish. Voici donc le morse sur du bordeaux très foncé. Bien entendu, je l'adore et je compte bien persister dans ma Beatlemania...

Vous avez cette petite merveille ou d'autres vernis de cette collection ? Ils valent chaque centime d'euro qu'ils coûtent (ça fait quand même quatre chiffres : râclement de gorge), ils sont efficaces à 100% comme antidépresseurs et ils font moins grossir que le chocolat.

Bises qui brillent :-*

On retombe en enfance

J'ai voulu faire une expérience avec le vernis texturé rose de Barry M. Comme celui-ci ne brille pas, j'ai eu envie de lui ajouter des micro-paillettes. Ce faisant, j'allais perdre de la texture, mais j'allais avoir au moins une base rose pâle bien opaque. Je me suis donc emparée d'Impala Glitter Sublime (il a bien mérité son nom : des micro-paillettes irisées) et j'ai poussé le vice jusqu'à passer une couche de topcoat pour accélérer le séchage. Bien entendu, la surface de l'ongle était presque totalement lisse, mais les paillettes accrochaient bien et ressortaient parfaitement sur la base. Très "petite fille", avec tout ce rose.

Mais le lendemain au réveil, surprise ! J'avais de nouveau des ongles en toile émeri : la texture était presque aussi granuleuse qu'à l'origine, comme si le vernis avait bu tout le topcoat en laissant les paillettes... L'effet était intéressant, la couleur était vraiment très rose pour moi mais tant qu'à être dans le côté gamine, autant y aller franchement, et cela ne m'a pas déplu.

Mes ongles en barbe à papa

Cette manucure a très bien tenu et j'ai dû forcer davantage pour l'enlever que lorsque j'avais appliqué le vernis texturé seul, mais je n'ai quand même pas eu besoin de papillottes. Par ailleurs, il m'a semblé que le rose était légèrement plus foncé qu'à l'origine. Je ne sais pas si c'est l'effet du topcoat ou celui de l'accélérateur de séchage.

Vous aimez, ou ça fait vraiment trop régressif ?

Bises douces et sucrées :-*

Une odyssée américaine

Dans la série "Les péripéties de mes commandes", voici un nouvel épisode. Mars 2013. Craquage. Profitant d'une offre, j'avais passé commande chez Llarowe. Ma carte bancaire - qui n'est pas bleue mais rouge de honte - avait légèrement frémi car, si j'ai su faire attention pendant les soldes d'hiver, le printemps m'a fait faire quelques folies. Le mal état fait, je n'avais plus qu'à attendre la livraison. Et puis la "machine" allait faire de la place aux petits nouveaux.

Fin avril. Sœur Julie, ne voyant rien venir, commence à s'inquiéter. Je clique dans mon historique de commandes sur le site de Llarowe pour afficher le suivi de mon colis, lequel est bien parti fin mars, mais  serait de retour au Colorado. Aurait-il été renvoyé à l'expéditeur ? Il faut dire qu'après l'épisode Illamasqua, je suis devenue paranoïaque : et si, cette fois, c'étaient les postes américaines qui refusaient d'acheminer mes vernis ? Non, ce doit être autre chose : on trouve la trace de mon envoi au Texas, puis dans l'Illinois, de nouveau au Texas et enfin de retour au Colorado...J'écris à Llarowe pour demander si je peux faire quelque chose pour débloquer la situation. Aussitôt, je reçois une réponse de l'adorable Emily du service clientèle : «Oh, my goodness! Je n'avais encore jamais vu ça ! Normalement, quand nos colis partent du Colorado, ils sont acheminés vers Los Angeles où ils passent la douane et sont expédiés vers l'Europe. Je n'ai jamais vu un colis faire un tel périple à travers les États-Unis. Je vais vérifier sans faute auprès du service expéditions pour savoir si le colis nous a effectivement été retourné après ses vacances à travers les États-Unis et, au besoin, remplacer immédiatement la marchandise. Je vous recontacte dès que j'ai plus d'informations !»

Je pars quelques jours autour du premier mai et, le samedi 4, hourra ! Le facteur me remet le colis de Llarowe, expédié le 25 mars et parfaitement intact. Emily, à qui j'envoie tout de suite un petit mot pour la rassurer et lui dire de clôturer le dossier, me répond : «Enjoy your new nail mail!». Effectivement, l'arrivée de ce colis m'a fait un grand plaisir...

Ça me rappelle une lecture récente : un roman de Jim Harrison, Une odyssée américaine, dont j'ai emprunté le titre en français pour ce post. Spolié par son ex-femme, le narrateur, ex-prof de lettres, plaque tout et décide de parcourir les États-Unis de façon méthodique, État par État, au volant de sa vieille voiture. Sur la route, il rencontrera une bombe sexuelle, l'affection filiale, des gueuletons fabuleux, des réponses à ses questions sur le sens de la vie et la force de rentrer chez lui. Mes vernis n'ont pas suivi le même trajet, mais ils ont tout de même fait pas mal de chemin (merci, Google Maps) :

 

Et ça valait le coup qu'ils veuillent bien franchir l'océan Atlantique, car dans le paquet, il y avait ceci :

Contrary Polish Ain't No Sunshine. Un vernis qui fait clairement allusion à Illamasqua Raindrops que je n'ai pas pu acheter en solde, mais plus foncé et plus bleuté. Aves des flakies argentés qui feraient aimer le mauvais temps à tout un chacun. Je l'adore. Je vais devoir domestiquer l'application en faisant des couches plus fines, et je vais attendre aussi de meilleures occasions, car j'ai envie de teintes plus ensoleillées en ce moment. 

Pour fêter l'arrivée de mon colis, j'ai testé une couche d'un vernis de recouvrement à flakies bleus qui faisait partie du même envoi : Wing Dust Blue Steel. Il était initialement prévu pour aller sur du foncé plutôt que sur ce gris, mais j'aime bien le résultat final : le gris-bleu est homogène, le gel bleu est assez transparent pour ne pas laisser de traces, les flakies sont discrets mais présents (j'ai fait exprès de tester deux couches sur l'annulaire).

Moralité : dorénavant, je ne me laisserai plus déconcerter par les informations de suivi d'USPS, et j'attendrai patiemment mon colis ! Merci à Llarowe pour ce bonheur en flacons que le site s'était engagé à remplacer si nécessaire, et pour leur gentillesse (cette amabilité américaine me fait craquer...).

Profitez bien des jours fériés. Des bises et du beau temps :-*

Moi, inconsolable ? Quelle idée...

J'ai vite fait de me consoler de mon épisode de casse de dimanche dernier... Voilà quelle a été ma réaction : Whatever. Autrement dit : Et puis après tout, qu'est-ce que ça peut faire : on s'en fout (pas besoin de traduire aussi longuement mais je vous suggère plusieurs versions possibles).

Ledit Whatever vient de chez Different Dimension, collection 80's Baby, et c'est un holo mauve avec un fini doux et poudré. À mon avis, c'est une bonne façon de dire zut au sort qui s'acharne, non ?

Pas très opaque : j'aurais dû appliquer trois couches. Mais j'aime bien sa couleur... et le nom est bien trouvé aussi.

Bon dimanche avec bises :-*

Vanille-fraise, ou pourquoi faire venir du mimosa d'Angleterre

Toujours atteinte de la fièvre jaune, j'en ai trouvé un texturé chez Barry M. Merci à nos amis britanniques ! Avant même d'essayer ce vernis, je me disais qu'il ferait ressembler mes ongles à du mimosa... Bon, j'avais quand même vu des swatches, et je me doutais que cela pouvait marcher.

Barry M n'a que des pastels dans ses vernis texturés. Le vert et le bleu ne me tentent pas. Je voulais le jaune (Station Road) pour les raisons évoquées ci-dessus, et je me suis aussi laissée tenter par le rose layette (Kingsland Road). Résultat : le jaune est conforme à mes attentes, mais je suis également emballée par le rose.

Ces vernis sont bien couvrants et d'application facile si on prend soin d'attendre le séchage de la première couche, sinon ça fait des trous vraiment très visibles avec ces couleurs claires. Deux couches peuvent suffire. Il faut attendre patiemment le séchage pour que la texture se révèle, car le vernis encore frais a une apparence cireuse et grumeleuse (il m'a semblé que les Milani gardaient cet aspect-là). Quand c'est sec, le fini est pur sucre. Je n'arrive pas à photographier le shimmer doré du jaune. Il est un peu moins visible sur les ongles que dans le flacon, ou alors c'est une question de lumière. Le rose, lui, ne brille pas, contrairement à ce que j'ai l'impression de voir sur la photo.

Moi, ça me fait penser à une glace vanille-fraise... Ce ne sont pas mes parfums préférés mais, sur mes ongles, je me réconcilie avec. Et vous ?

Bises gourmandes :-*

Le muguet du premier mai

Que vous soyez en train de cueillir le muguet, à la manif ou sous la couette, je vous apporte tous mes vœux avec un brin de muguet. Du rouge parce que ça s'imposait, le muguet aussi (ne riez pas, mais vous comprendrez pourquoi ce blog s'appelle Julie Vernie et non Julie Peinture), et une french parce que sauf erreur, c'est en France que le muguet symbolise la fête du travail. Peut-être ailleurs aussi, mais je n'en ai pas entendu parler.

Cet article est programmé : à l'heure où je vous écris, le muguet n'a pas fleuri chez moi et j'ai dû me rabattre sur des fleurs artificielles. Ne m'en veuillez pas...

Bises fleuries et parfumées :-*