Comme je travaille encore cette semaine, voici une gamme de couleurs absolument pas Noël et totalement appropriées pour aller bosser. Vous connaissez sûrement toutes le Chanel Paradoxal. Eh bien, non seulement je ne l'ai pas, mais je n'en veux surtout pas comme cadeau de Noël (ça m'étonnerait, d'ailleurs) car j'ai déjà plusieurs teintes approchantes :
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Même en additionnant les prix, il y en a sûrement pour moins cher qu'un vernis Chanel... |
- Miss Helen Iris : le paradoxal de Monoprix. Plus violet (surtout au flash) et plus laqué mais il contient de toutes petites paillettes roses. Très fluide car il en est à sa première utilisation. Deux couches. J'en parlerai plus loin.
- Inglot 634 : le paradoxal polonais. C'est mon seul vernis Inglot, je l'ai rapporté de Pologne il y a trois ans et il est arrêté ar je ne l'ai pas retrouvé sur le site de la marque. Base marron. Sur la photo, il brille vert mais il brille également rose sous certains angles. Pour les reflets, il faut me croire sur parole jusqu'à ce que je lui dédie un article, mais je l'ai tellement porté avant cette année (éclosion en tant que NPA et explosion de ma collection) que j'en ai un peu marre de lui, le pauvre. Il a encore eu droit à une bonne rasade de diluant car j'ai trouvé qu'il s'était un peu empâté, mais il tient toujours la route. Deux couches dont la première était un peu trop épaisse, sinon trois.
- Flormar 418 : le paradoxal fidèle. C'est en effet le plus proche de l'original. Et avec un prix divisé par dix. Base gris tourterelle à reflets roses. Deux couches. J'en parlerai aussi plus loin.
- Catrice From Dusk to Dawn : le paradoxal sombre. Sa base plus foncée et ses reflets sont plus discrets que ceux de ses petits cousins. Je l'ai acheté précipitamment au moment où Catrice allait disparaître du Sud de la France. Achat inutile puisqu'il n'a jamais servi jusqu'à ce swatch sur un seul ongle : je vais vous le proposer en adoption. Deux couches et application de rêve car ce n'est pas un Catrice pour rien.
Et maintenant, deux manucures réalisées avec ces vernis. Deux (bonnes) couches pour chacun. D'abord le Flormar.
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Lumière naturelle : le vernis fait marron à l'ombre. Vous avez vu ? Il fait froid... |
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Autre éclairage : ici, il fait violet grâce aux reflets roses ! Quatre jours de tenue ! Ceci explique l'usure, mais je trouve que pour un vernis à 2 €, c'est remarquable de tenir quatre jours sur moi ! C'est dire tout le bien que je pense des Flormar... |
Ensuite, le Miss Helen que j'ai décidé d'utiliser en préparant cette comparaison. Tout compte fait, il est trop éloigné pour que je le considère comme un dupe. C'est juste un cousin éloigné.
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Un beau laqué violet grisé, mais le shimmer rose violine est resté otage du flacon ! Très difficile à photographier. Si je veux des reflets, il faudra faire appel à un topcoat à effets... |
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Au flash, il devient gris-mauve ! Couleur peu fidèle mais qui fait tout de même partie du spectre chromatique de ce vernis insaisissable. Il y a une couche de topcoat mais ce n'était pas indispensable pour le laqué... juste pour aller plus vite faire dodo. |
Conclusion : bien sûr, j'ai une préférence pour le Flormar. Mon côté bling-bling est attiré par les reflets, les irisations, la profondeur : on ne se refait pas. Mais le vernis Monop s'est tout de même avéré une bonne surprise.
Ça va, ça n'a pas été trop long ? Et vous, aimez-vous toujours ces teintes, ou les trouvez-vous déjà dépassées ?
Au fait, je m'adresse à vous, mes chères lectrices, à la deuxième personne du pluriel, mais je tutoie chacune dans mes commentaires et vous bise à pleines joues parce que vous êtes des copines :-*