Défi 18 : demi-lune

Après une overdose de paillettes, un sujet plus sage !

Il faut que je vous explique : pour moi, jusqu'à une date récente, la demi-lune ne sortait pas beaucoup de l'hémisphère américain. Il y a quelque temps, quand je voyais, dans les Amériques, des manucures en demi-lune, je me disais que personne ne faisait ça en France. Ou alors ça devait être le style des années... combien ? Je me souviens d'être tombée sur un vieux livre de poche des années 50-60, "Je me maquille" dans la collection Marabout Flash. Je crois que c'était là que l'auteur disait que pour appliquer du vernis à ongles, il était "préférable de laisser la lunule libre". Alors pour moi, la demi-lune, jusqu'à ce que certains grands couturiers français la ressortent, c'était soit américain (du nord ou du sud), soit daté...

Et pourtant, elle n'a pas de demi-lune, la dame de la couverture...

Du coup, même récupérée par les défilés de mode, pour moi, la demi-lune reste toujours chargée de connotations.

Et quand on parle d'Amérique... Le jazz, le blues, la note bleue dans le jazz (the blue note, une note un peu plus basse que prévu dans la tonalité, pour donner de l'expression à une ligne mélodique)... Ma demi-lune sera donc bleue. Blue half moon. Once in a blue moon... Ça, c'est une autre expression anglaise que j'aime bien. Littéralement, ça se traduit comme "une fois par lune bleue". Autrement dit, "une fois tous les trente-six du mois". Et c'est vrai que je ne fais de demi-lunes qu'une fois tous les trente-six du mois.

De fil en aiguille, la boucle est bouclée. Place à la photo. Et vous savez maintenant pourquoi je vous montre cette déco avec des notes de musique.

Au fait, les vernis, ce sont Model's Own Indian Ocean (je vous avais promis une déco dessus : la voici) et Hits Pedra do Sol

Ça va, ce n'était pas trop dur de me suivre au bout de mon délire ? Non, non, je vous assure, je vais bien et je n'ai rien bu, rien mangé, rien fumé. Ça doit être un effet secondaire de l'excès de paillettes... Si vous en avez marre que je vous raconte des histoires sans queue ni tête, prévenez-moi.

Bises :-*